Text.Duchesne.1576-01.Poems
Back to Authors | Back to Texts by Joseph Duchesne; Jean de L’Espine; Pierre Enoc; Marc-Claude de Buttet; François Marchand; Claude Textor; François Hotman
Source: Joseph Duchesne, Sclopetarius, sive de curandis vulneribus, Lyon: Jean Lertout, 1576 [BP.Duchesne.1576-01]
Text
Si vos fortè videns caperata fronte, libelli,
Si quis vos carpat, non meliora ferens:
Hæc vos ne moueant, odiis patet ille bonorum,
Virtutis comitem prodit & iuuidiam.
Virtutis Comes Inuidia.
[sig. A5r] Ode de l’avthevr tovchant les miseres de la France
A Messire Iaq[ves] de La Fin, Cheualier de l’ordre du Roy, & Gentil-himme de la Chambre de sa Majesté, Seigneur de la fin la Nocle, Pluuiers, &c.
O Cent & cent fois detestable,
Cent & cent fois plus miserable,
Cent fois plus confite en douleur
De l’homme la race chetiue,
Qui foisonne en plus de malheur,
Que toute autre chose qui viue.
O cent fois encor’ malheureuse
Ceste poure masse fangeuse,
Qui auance ores son trespas
Gehennant en la guerre sa vie:
Et pour mourir ne comprend pas,
Qu’il ne faut qu’vne maladie.
De iour en iour la Parque dure
Trame nostre fil, qui peu dure:
Maugré nous & cillant nos yeux,
Mesine auant le temps nous menace,
Que dans le lac obliuieux
Elle abbaissera nostre audace.
Toutefois or’ on voit la terre
Ne couuer rien plus qu’vne guerre
[sig. A5v] Auec cent mille horribles morts:
Et autant de dures batailles,
Qui sortent aiourd’huy de hors
Du creux de nos propres entrailles.
On voit desia la troupe noire,
Qui fait dedans la Meuse boire
Ses cheuaux, & mille soldarts
Auec la picque & la cuirasse
Et l’harquebus de toutes parts
Faire trembler la populace.
Tout ce grand orage s’assemble
Contre la France, qui en tremble,
Et qui s’est cherché ce malheur,
Permettant à toutes ses villes
De couuer à tort la rancueur
De toutes les guerres ciuiles.
Elle est desia toute estonnée
Veoir marcher la foudre entonnée,
Dedans l’homicide metal,
Qu’vn Moyne ennemy de nos vies
Fondit au brasier infernal,
Aydé de toutes les furies.
Desia les murailles chanchellent,
Les cieux & l’air en estincellent.
Et on voit ouurir les tombeaux,
Pour clorre mille testes mortes,
Que desia ces foudres nouueaux
Menacent en cent mille sortes.
Voila, mon de La Fin, en somme
Le miserable estat de l’homme.
Et voila comme le Francoys
[sig. A6r] Sa mort soy mesme se machine,
S’armant soy mesme d’vn harnois,
Duquel soy mesme il se ruine.
Le lion beste si tres fiere
N’abat luy mesme sataniere,
L’ours ne se paist pas de la chair
De l’ourse, encor’ qu’elle soit morte,
Et ne vient sa griffe approcher
Contre les bestes de sa sorte:
Mais nostre France plus cruelle
Ores soy-mesme se bourrelle,
Et s’ouure l’vn & l’autre flanc,
Afin de se venir repaistre,
Et se baigner dedans le sang
De ceux mesme, qu’elle a fait naistre.
O poure France! quelle gloire
As tu d’vne telle victoire?
N’acquerrois tu pas plus d’honneur,
Si de guerroyer tu bouillonnes,
Monstrer la force de ton cœur
Contre tant d’estranges couronnes?
Ne vois tu pas bien, qu’elles dressent
Leur gloire des maux qui t’abbaissant?
Va doncques de tes ennemis
O France, d’vne ame eschauffée,
Triumpher dedans les pays.
Et fais y marcher ton armée.
Autrefois estant toute vnie
Tu as fait trembler l’Italie,
Et fait sonner ton tabourin:
Et dans l’Espaigne & dans la Flandre,
[sig. A6v] Et dessus les riues du Rhin
Tu l’as fait encore entendre.
France va plus auant encore,
France va butiner le More,
Et semer ton lis blanchissant
Dedans le milieu de la Grece,
Et monstre qu’il n’y a croissant
Que ta force & vertu n’abbaisse.
Pour vne si saincte querelle
Tu rendras ta gloire immortelle,
Et rapporteras sur ton fron
Toutes les victoires grauées,
Que tes braues enfans auront
Tant heureusement acheuées.
Non, non, il ne faut pas qu’ils craignent,
Soit que les fleches les attaignent,
Ou bien que par vn coup donné
Leurs os & leur chair soit meurtrie,
De quelque plomb empoisonné,
Qu’ils perdent le los ny la vie.
En si beau lieu son sang respandre
N’est rien plus qu’immortel se rendre.
Et quand la mort les assandroit,
Par quelque playe fort extréme,
Ie leur appren comme il faudroit
Bien tost se guairir de soy-mesme.
Mais au contraire, poure France,
Le coup que ta propre main lance
Contre toy-mesme, est si mortel,
Que rien n’y seruira mon liure:
Ains, faut qu’vn Alcide immortel
[sig. A7r] D’vn si grans meschef te deliure.
Alcide tira Pyrithée
Hors des enfers & son Thesée,
Maugré le portier infernal:
Et contraignit remettre en vie
Jadis contre le sort fatal
A Pluton la morte Euriuie.
Encor’ ce mesme fils d’Alcmene
Deliura & mit hors de peine,
Tant estoit grande sa valeur,
Jadis Hesione de Troye,
Liée contre vn rochier dur
Pour estre d’vne Ourque la proye:
Ainsi toy, qui es oppressée
Et pour la proye delaissée
D’vn monstre hydeux par tant de foys
D’vne guerre ciuile, ô France,
Voicy cest Hercvle Francois,
Qui vient chercher ta deliurance.
Cest celuy qui de toy dechasse
Tout horreur auecques sa masse
Bien loing, & de son puissant bras
Te soustient estant esbranlée,
Ainsi qu’Hercule & qu’vn Athlas
Soustenoit la voulte estoilée.
Chante donc la gloire immortelle,
O France, auec ma chanterell
De ce grand Hercule Françoys,
De ce Françoys l’honneur des Princes,
De cest Hercule des Valoys
Cherchant la paix de tes prouinces.
[sig. A7v] Et toy, mon La Fin, qui l’honores,
Et sur tous Princes le decores,
Ayde moy chanter ses vertus
Auec ta langue si faconde.
Ie sçay bien aussi que tu veux,
Qu’on le louë par tout le monde.
Et florida pvngvnt.
[sig. A7v] Av Seignevr de Morencé & de Lyserable hvictain.
Tu as auec tes doctes vers,
O mon Du Chesne qui i’honore,
Publié par tout ö’vniuers
Les grandes beautez de ta Flore.
Ce tien labeur plus porffitable,
Et tes diuers escrits feront
Que plusieurs gens t’estimeront,
En plusieurs choses admirable.
I. D. L.
[sig. A8r] Sonnet av Seignevr de Morencé et de Lyserable, Medecin, & Philosophe excellent.
Le Moine soit maudit, qui eut ceste industrie
De percer vn canon pour sçauoir quels efforts
La salpetre feroit, en vomissant dehors
Vn boulet tout en feu poussé de grand’ furie.
Car cent mille depuis ont accourci leur vie,
Lors que sur vne breche & courageux & forts,
Ils chassoyent l’ennemy en prodiguant leurs corps
Aux boulets qui pleuuoyent aussi menu que pluye.
Du Chesne soit benit, quand voyant les blessez
En grand nombre, auec cris, pour estre mal pansez,
Perdre, quelle pitié! du beau iour la lumiere
Nous donne le moyen, par lequel on pourra
Toute playe guairir que la bale fera,
Et les hommes remettre en leur santé premiere.
Pierre Enoc.
Virtus Phœnici similis.
[sig. A8v] Sonnet av Seignevr de Morence et de Lyserable.
L’enfer, & tous malheurs, huchez par Tisiphone,
Contre le genre humain voulurent s’assembler,
Tout execrable exces vint ce Moyne endiabler,
Quand la poudre il trouua qui contre le ciel tonne.
Siecles plus que peruers n’est-ce assez, que Bellone
Sous tant de fers meurtriers vienne tout accabler,
Sans que la terre encor’ pour nos morts redoubler,
Vne foudre seconde & plus grieue nous donne?
Or le ciel fait piteux de voir tant de trepas,
Ce nouueau Esculape a enuoyé çà bas
Dv Chesne, l’ornement & secours de nostre áge:
Qui s’opposant aux maux que ce malheureux fit,
Monstre qu’il est donné pour le commun proffit,
Comme l’autre nascquit du monde le dommage.
Bvttet.
[sig. A9r] Sonnet a Monsievr Dv Chesne, Baron et Seigneur de Morencé & Lyserable.
Ie serois trop ingrat à la posterité,
A ceux de nostre temps, à ta memoire saincte,
A Dieu qui t’a doué d’vne vertu non saincte,
Se mes vers ne chantoyent le los qu’as merité.
Nourisson des neuf sœurs, tu as precipité
Le superbe ignorant, & donné telle atteincte
A son chef oruguilleux, qu’il a senty la poincte
De tes sacrez escrits dignes d’eternité.
Encor’ tu n’es content d’auoir fait ce grand bien,
Par ton liure premier à tant de gens de bien,
Leur monstrant de fuir, ce qui plus les affole:
Veu que par cest escrit qui ne pourra perir,
Tu leur donnes moyen d’eux-mesmes se guairir,
Des coups qu lon reçoit d’harquebuze ou pistole.
F. Marchant P. Valet de chambre du Roy.
[sig. A9v] In eximii D[octoris] Medici D[omini] Iosephi Qvercetani Sclopetarivm.
Jn prauas, spretâ, cùm labes, numinis irâ,
Se mortale genus laxis immersit habenis,
Armipotens, scelerum vindex, iustissimus vnus,
Igniuomas rutilo nubes fabricatus olympo,
Torsit in indomitas ardentia fulmina terras.
At magis exarsit sceleris vesana libido,
Jnuisum cœlo & terris, è faucibus Orci,
Verticis obrasi monstrum dum excîtur, opacis:
Orbis dira lues, nostriq́ue infamia sæcli.
Hoc noua nanque nouo cuduntur fulmina fabri,
Et stygia erumpunt stygio documenta magistro,
Qualia, Auernalis pandens mysteria templi,
Torna Hecate dederat, monstroso inclusa cucullo:
Lurida cùm pariter, permixto sulphura nitro,
Tisiphone adiunxit, flammasq́ue operasq́ue ministras.
Flammiferæ hinc tetro torquentur fulmine glandes,
Glandiferæq́ue fremunt horrendo murmure flammæ,
Vt reboenit campi, montesq́ue, & magnus olympus.
Mox rapidum latas insert se virus in oras,
[sig. A10r] Quod quatit (heu furiale malum) tot fortia bello
Corpora, tot tetro raptim vlcere pascitur artus:
Crescente vt culpâ, crescat quoque parentis
Jdem habet, atque hominum casus moderatur acerbos.
Mutua nam postquam iurasse in funera Celtas,
Acriùs & rigidos funesta vtrinque parare
Arma videt, ferrumq́ue atrox glandesq́ue micantes
Jgne venenato, per mutua visceratortas,
Attamen humanæ, facilisq́ue bonusq́ue misertus
Sortis, opem pressis tandem mortalibus affert,
Aptaq́ue depromit reseratis pharmaca theics,
Non audita aut visa priùs: quæ tradidit vni
Quercetane tibi, vt morbosq́ue luesq́ue leuares,
Quas ferro flammisq́ue, parens fœcunda malorum,
Orbe parit toto duri sæuitia Martis.
Sic, tibi glandifera à quercu, certo omine nomen
Nascenti vt cessit, diris quoque glandibus istis,
Sulphureo tinxit quas Tartarus ipse veneno,
Sydere felici cessit tibi munus vt obstes,
Atque alias hinc mille lues, passim vlcere sæuo
Grassantes, tu mille modis, tu mille medelis,
Alter ἀλεξίκακος tollas, alterve Machaon.
Cl. Tex. M.
[sig. A10v] Iosepho Qvercetano medico excellenti, et optime de Patria merito merentiq[ve].
Ob civeis servatos.
Ob conseruatos insigni hoc munere ciueis,
Quercetane tibi querna corona datur.
Franc[iscvs] Hotomanvs ivrisc[onsvltvs] posvi.
Modern German Raw Translation
Falls euch jemand mit finsterer Miene betrachtet und kritisiert, ohne selbst etwas Besseres hervorzubringen, dann lasst euch davon nicht beunruhigen. Solch ein Mensch offenbart seinen Hass gegen die Guten und zeigt damit, dass Neid stets die Begleiterin der Tugend ist.
Der Neid ist die Begleiterin der Tugend.
Ode des Autors über das Elend Frankreichs
An Messire Jacques de La Fin, Ritter des Ordens des Königs und Edelmann der Kammer Seiner Majestät, Herr von La Fin, La Nocle, Pluviers usw.
Das Menschengeschlecht ist hundert- und abermals hundertmal verabscheuungswürdig und noch viel elender. Es ist weit mehr vom Unglück betroffen als jedes andere Lebewesen. Diese arme, erdverhaftete Masse ist umso unglücklicher, da sie ihren eigenen Untergang vorantreibt, ihr Leben in den Qualen des Krieges vergeudet und nicht begreift, dass zum Sterben nichts weiter nötig ist als eine einzige Krankheit.
Tag für Tag spinnt die unerbittliche Parze unser Lebensfaden, der nur kurze Zeit währt. Ob wir es wollen oder nicht, selbst wenn wir die Augen davor verschließen, droht sie uns bereits vor der Zeit, unsere Kühnheit in das Vergessen zu stürzen.
Dennoch sieht man heute, dass die Erde nichts anderes mehr als Krieg hervorbringt, mit unzähligen grausamen Toden und ebenso vielen erbitterten Schlachten, die nun aus den Tiefen unserer eigenen Existenz entspringen.
Man sieht bereits das dunkle Heer, das seine Pferde in der Maas tränkt und mit tausenden Soldaten, bewaffnet mit Piken, Rüstungen und Arkebusen, das Volk in Angst und Schrecken versetzt. Dieses gewaltige Unwetter sammelt sich gegen Frankreich, das vor Furcht erzittert und sich sein eigenes Unglück selbst herbeigerufen hat, indem es allen seinen Städten gestattet hat, grundlos den Groll der Bürgerkriege weiter zu nähren.
Frankreich ist bereits völlig erschüttert, als es sieht, wie der Donner zusammengeballt in das todbringende Metall seinen Lauf nimmt. Ein Mönch, Feind unseres Lebens, hat es im höllischen Feuer geschmolzen, unterstützt von sämtlichen Furien. Schon wanken die Stadtmauern, der Himmel und die Luft leuchten auf in einem Feuerregen, und die Gräber öffnen sich, um tausende tote Köpfe aufzunehmen, die diese neuen Blitze auf unzählige Weisen bedrohen.
Dies ist, mein lieber de La Fin, in aller Kürze das elende Schicksal des Menschen. Und so ist es, dass der Franzose sich seinen eigenen Tod selbst bereitet, indem er sich mit einer Rüstung bewaffnet, durch die er sich letztlich selbst zugrunde richtet.
Der Löwe, ein Tier von höchstem Stolz, zerfleischt nicht sich selbst in wilder Raserei. Der Bär nährt sich nicht vom Fleisch der toten Bärin und erhebt seine Pranke nicht gegen seine eigenen Artgenossen. Doch unser Frankreich, grausamer als all diese Tiere, quält sich nun selbst, reißt sich auf beiden Seiten die Flanken auf, um sich daran zu nähren und sich im Blut derer zu baden, die es selbst hervorgebracht hat.
O armes Frankreich! Welche Ehre gewinnst du aus einem solchen Sieg? Würdest du nicht weit größeren Ruhm erlangen, wenn du, anstatt in deinem eigenen Land Krieg zu führen, die Stärke deines Herzens gegen fremde Kronen richtetest? Siehst du denn nicht, dass diese fremden Mächte ihre eigene Größe aus deinem Niedergang errichten?
Gehe also, Frankreich, und triumphiere mit glühender Entschlossenheit über deine wahren Feinde! Führe dein Heer in fremde Länder und lasse es dort marschieren. Einst, als du noch geeint warst, ließest du Italien erzittern und ließest den Klang deiner Trommeln weithin erschallen. In Spanien, in Flandern und an den Ufern des Rheins ließest du sie ebenfalls widerhallen.
Frankreich, gehe noch weiter! Ziehe aus, um die Mauren zu bezwingen und deine strahlende Lilie mitten in Griechenland zu säen. Zeige, dass kein Halbmond existiert, den deine Stärke und Tugend nicht niederwerfen könnten.
Für eine so heilige Sache wirst du dir unsterblichen Ruhm sichern und auf deiner Stirn all die Siege tragen, die deine tapferen Söhne mit so großem Erfolg errungen haben. Nein, sie dürfen keine Furcht haben – weder vor den Pfeilen, die auf sie abgeschossen werden, noch davor, dass ihre Knochen und ihr Fleisch durch einen vergifteten Bleischuss zerschmettert werden. Sie sollen weder Ruhm noch Leben fürchten.
An einem so ehrenvollen Ort sein Blut zu vergießen bedeutet nichts anderes, als sich selbst unsterblich zu machen. Und sollte der Tod sie ereilen, durch eine schwere und tödliche Wunde, so könnte ich ihnen beibringen, wie man sich selbst schnell wieder heilt.
Doch du, armes Frankreich, wenn du mit deiner eigenen Hand die tödlichen Schläge gegen dich selbst führst, dann gibt es kein Heilmittel mehr, das mein Buch bieten könnte. Vielmehr bedarf es eines unsterblichen Herkules, der dich von einem so großen Unglück erlöst.
Herkules rettete einst Pirithous und seinen Theseus aus der Unterwelt, trotz des Widerstands des höllischen Wächters. Er zwang Pluto sogar, die einst durch das tödliche Schicksal verlorene Eurydike wieder zum Leben zu erwecken.
Ebenso befreite dieser Sohn der Alkmene mit seiner großen Tapferkeit Hesione von Troja, die einst an einen harten Felsen gekettet war, um der Beute eines Meeresungeheuers zu werden.
Genauso bist du nun, Frankreich, unterdrückt und dem grausamen Ungeheuer des Bürgerkriegs schon so oft zum Opfer gefallen. Doch siehe, hier kommt dein französischer Herkules, der gekommen ist, um dich zu befreien.
Er vertreibt mit seiner Keule jegliches Grauen von dir, treibt es weit fort und stützt dich mit seinem mächtigen Arm, während du ins Wanken geraten bist, so wie Herkules oder Atlas einst das sternenbesetzte Himmelsgewölbe trugen.
Singe also, Frankreich, gemeinsam mit mir das Lied des ewigen Ruhmes dieses großen französischen Herkules, dieses Franzosen, der die Ehre der Fürsten ist, dieses Herkules aus dem Haus Valois, der den Frieden in deinen Provinzen sucht.
Und du, mein La Fin, der du ihn ehrst und ihn über alle Fürsten erhebst, hilf mir, seine Tugenden zu besingen mit deiner so wortgewandten Sprache. Ich weiß gewiss, dass auch du wünschst, dass sein Ruhm in der ganzen Welt gepriesen werde.
Auch die Blühenden stechen.
An den Herrn von Morencé und von Lyserable Huitain
Du hast mit deinen gelehrten Versen, mein Du Chesne, den ich ehre, die großen Schönheiten deiner Flora in der ganzen Welt bekannt gemacht.
Deine Arbeit wird umso nützlicher sein, und deine vielfältigen Schriften werden bewirken, dass viele Menschen dich in vielerlei Hinsicht als bewundernswert betrachten und hochschätzen.
I. D. L.
Sonett an den Herrn von Morencé und von Lyserable, ausgezeichneten Arzt und Philosophen
Verflucht sei der Mönch, der die Kunst erfand, eine Kanone zu durchbohren, um zu erkennen, welche Gewalt das Salpeter entfalten würde, wenn es mit wütender Raserei eine feurige Kugel nach außen schleuderte.
Denn seitdem haben Hunderttausende ihr Leben verloren, als sie, mutig und standhaft, auf den Breschen standen, den Feind zurückdrängten und ihre Körper den Geschossen auslieferten, die so dicht wie Regen herabfielen.
Gesegnet sei Du Chesne, der, als er sah, wie so viele Verwundete unter großen Schmerzen klagten und, schlecht versorgt, auf erbärmliche Weise das Licht des Tages verloren, uns ein Mittel gab, durch das jede Wunde, die eine Kugel verursacht, geheilt werden kann und die Menschen wieder in ihren ursprünglichen Gesundheitszustand zurückversetzt werden können.
Pierre Enoch
Die Tugend gleicht dem Phönix.
Sonett an den Herrn von Morencé und von Lyserable
Die Hölle und all das Unglück, von Tisiphone herbeigerufen, wollten sich gegen das Menschengeschlecht vereinen. Jede verabscheuungswürdige Schandtat brachte diesen verfluchten Mönch hervor, als er das Pulver entdeckte, das wie ein Donnerschlag gegen den Himmel kracht.
Ihr Zeitalter, verderblicher als alle anderen, ist es nicht genug, dass Bellona mit so vielen tödlichen Waffen alles niederwirft, ohne dass die Erde noch eine zweite, noch grausamere Vernichtung auf unsere Toten herabruft?
Doch der Himmel, voller Mitgefühl angesichts all dieser Todesfälle, hat uns einen neuen Äskulap gesandt: Du Chesne, den Ruhm und die Rettung unseres Zeitalters.
Indem er sich gegen das Übel stellt, das dieser unglückselige Mönch über uns gebracht hat, zeigt er, dass er zum allgemeinen Wohl gesandt wurde, so wie der andere nur zur Zerstörung der Welt geboren wurde.
Buttet.
Sonett an Monsieur Du Chesne, Baron und Herr von Morencé und Lyserable
Ich wäre der Nachwelt gegenüber zu undankbar, ebenso wie gegenüber den Menschen unserer Zeit, deinem heiligen Andenken und Gott selbst, der dich mit einer außergewöhnlichen Tugend ausgestattet hat, wenn meine Verse nicht das Lob singen würden, das du verdient hast.
Als ein Schüler der neun Musen hast du die arrogante Unwissenheit zu Fall gebracht und ihr einen so gewaltigen Schlag versetzt, dass sie die Schärfe deiner heiligen, der Ewigkeit würdigen Schriften deutlich zu spüren bekam.
Doch du bist nicht zufrieden damit, durch dein erstes Buch so vielen rechtschaffenen Menschen einen großen Dienst erwiesen zu haben, indem du ihnen gezeigt hast, was sie am meisten in den Wahnsinn treibt.
Denn mit diesem neuen Werk, das unvergänglich bleiben wird, gibst du ihnen nun auch die Möglichkeit, sich selbst von den Wunden zu heilen, die durch Arkebusen oder Pistolen verursacht werden.
F. Marchant, Kammerdiener des Königs.
Über das Werk „Sclopetarium“ des ausgezeichneten Arztes Herrn Joseph Quercetanus
Als sich das sterbliche Geschlecht in verdorbene Laster stürzte und, vom Zorn des göttlichen Willens missachtet, sich zügellos gehen ließ, schleuderte der einzig gerechte und mächtige Rächer der Verbrechen, der Gott des Krieges, feurige Blitze aus dem strahlenden Olymp auf die widerspenstige Erde.
Doch noch stärker entbrannte die wahnwitzige Lust am Verbrechen, als aus den dunklen Schlünden der Unterwelt ein Monster mit kahlgeschorenem Haupt hervorgeholt wurde – eine Kreatur, die vom Himmel und der Erde verabscheut wird, eine schreckliche Seuche der Welt und eine Schande für unser Zeitalter.
Denn nun werden durch neue Schmiede neue Blitze geschaffen, und aus der Hölle selbst brechen Lehren hervor, wie sie einst Hekate, eingeschlossen in einer monströsen Kapuze, aus dem tempelartigen Schlund des Avernus offenbarte. Tisiphone, die Furie, mischte dazu bleiche Schwefelmassen mit Salpeter und fügte lodernde Flammen und ihre höllischen Diener hinzu.
Von da an wirbeln feurige Geschosse mit tödlichem Unheil durch die Luft, während die flammenspeienden Kugeln mit schrecklichem Dröhnen durch das Schlachtfeld tosen. Die Ebenen, die Berge und der große Olymp selbst erbeben unter ihrem Widerhall.
Bald darauf dringt das rasende Gift in weite Gebiete vor – welch wahnsinniges Übel! – und vernichtet zahllose tapfere Körper im Krieg. Viele Glieder werden von abscheulichen Wunden rasch verzehrt. Doch so wie die Schuld wächst, wächst auch die Strafe des göttlichen Urhebers, der gleichermaßen über das Schicksal der Menschen und ihre grausamen Niederlagen entscheidet.
Nachdem die Kelten einander gegenseitig geschworen hatten, sich ins Verderben zu stürzen, und mit wachsender Verbissenheit auf beiden Seiten tödliche Waffen vorbereiteten – grausame Schwerter und glühende Kugeln, die mit vergiftetem Feuer beladen durch die Körper ihrer Feinde drangen –, erbarmte sich dennoch die gütige und milde Gottheit des menschlichen Schicksals und brachte schließlich den bedrängten Sterblichen Hilfe.
Er öffnete seine heilenden Schatzkammern und enthüllte Arzneien, die zuvor weder gehört noch gesehen worden waren. Diese übergab er einzig dir, Quercetanus, damit du Krankheiten und Seuchen lindern mögest – jene Plagen, die die grausame Wut des Kriegsgottes, dieser fruchtbare Vater allen Übels, durch Eisen und Feuer über die ganze Welt bringt.
So wie die Eiche, die Früchte trägt, dir schon bei deiner Geburt ihren Namen in sicherem Omen verlieh, so wurde dir auch die Aufgabe zuteil, gegen diese todbringenden Kugeln zu wirken, die von der Unterwelt selbst mit schwefeligem Gift getränkt wurden.
Durch ein glückliches Schicksal wurde dir dieses Geschenk zuteil, damit du diesen und tausend anderen Krankheiten, die mit grausamen Wunden wüten, entgegentrittst und sie mit tausend Mitteln und Heilverfahren bekämpfst – gleich einem neuen Alexikakos, dem Abwehrer des Übels, oder einem zweiten Machaon, dem Heiler der Verwundeten.
Cl. Tex. M.
An Joseph Quercetanus, ausgezeichneten Arzt, der sich um sein Vaterland höchst verdient gemacht hat
Für die Rettung der Mitbürger
Da du durch dieses bedeutende Werk deine Mitbürger bewahrt hast, wird dir, Quercetanus, die Eichenkrone verliehen.
Franciscus Hotomanus, Rechtsgelehrter, hat dies verfasst.